L’AVENTURE COMMENCE

11h20, Paris CDG. Et c’est parti pour 13h de vol dans un avion de la compagnie taïwanaise Eva Air, ce qui me fait déterrer un peu mon chinois. Le transfert à Taïwan a été un peu complexe, parce que je me suis perdue et tout et que les hôtesses me charchaient, mais bref passons.Tableau d'affichage quelque part dans l'aéroport de Taipei

 

J’atterris à l’aéroport de Narita sur les coups de 14h heure locale. L’atterrisage était juste magique, j’ai pu admirer toute une partie de la côte de l’île, avec en prime le MONT FUJI ! Waaaah.

Cette fois, je ne me perds pas, je suis la foule et les panneaux avec attention, je passe avec succès le stand « foreign passeport », toujours entourée de millions de Taïwanais (j’étais la seule non-bridée de l’avion, j’avais l’impression de m’être trompée). J’attrape ma valise en plein vol sans même attendre, et me dirige vers la sortie, où trois jeunes hommes et une jeune femme Japonais m’attendent, tout sourire 🙂

Ils m’aident à acheter mon billet de train. Et là, l’aventure commence ! Les paysages ne sont au début pas si ahurissants : grandes étendues vertes, lignes de train, paysans au travail (oui, bon, avec un grand chapeau de paille à la japonaise et des parasols sur la route pour quand ils sont fatigués). Et puis petit à petit, des maisons aux toits si asiatiques, des grands buildings moches recouverts de publicités criardes, des gens dans les gares tous rivés sur leur téléphone portable… TOKYO.

 

D’autres étudiants m’accompagnent jusqu’à ma cité universitaire, ce qui implique train de banlieue+bus japonais, à mon plus grand plaisir (d’ailleurs, je n’ai malheureusement pas pris pour l’instant de photos des banquettes, qui sont tellement kawaii avec leur petits chiens et chats dessinés dessus).

 

Une gentille dame me fait visiter ma chambre et m’explique le fonctionnement de ma cité U, qui s’appelle en vrai « Waseda Hoshien International », ou « 早稲田奉仕園 » pour les bilingues (donc pas pour moi). La porte de ma chambreCette résidence est bien agréable. Je suis dans le même couloir qu’une Suisse et qu’une Chinoise non rencontrée jusqu’à présent. Il y a un genre de salle de bains commune à 4 chambres, c’est tellement mignon, c’est surelevé avec de la moquette, il faut mettre ses pantoufles pour y aller ^^ (ou à défaut, ses babouches marocaines… hum). La cuisine est immense, et on peut y socialiser.

 

Mais bon, là je viens d’arriver à Tokyo, j’ai autre chose à faire que de visiter une Cité U. Alors douche et hop me voilà sortie en vadrouille. Je me dis que j’aimerais tellement tomber sur des endroits inconnus mais avec du caractère et tout, et là… BINGO ! Un petit temple désert, plein de charme, avec de la verdure. Tout ça, au coin d’un carrefour assez bruyant. Je m’y attarde, et prends des photos (voir l’album concerné).

DSC01520Mais là mon corps reprend le dessus sur mon esprit : j’ai faim. Alors, mission courses ! Mais il y a un hic : on est au Japon, et là je suis toute seule. C’est l’aventure : je rentre dans l’équivalent d’un Carrefour Market 24h/24h, et achète des onigiris (boulettes de riz avec de l’algue – pas de bol, j’ai pris au saumon…), des oeufs. Je tente de me diriger vers les ingrédients « fruits et légumes ». Perdu : une tomate coûte 3,20€, emballée comme un produit de luxe toute seule dans une barquette. Une mini courgette (vraiment mini), 2€. Pommes : 5€ l’unité. Ouais… mais non. J’en reste là.

 

En continuant mon expédition, je tombe sur un magasin « Picaso », l’équivalent d’un Noz, mais en pas pareil (photos à l’appui). Des millions d’étiquettes partout, des produits déclinés en 20 000 sortes différentes… je m’y perds, mais je kiffe. Allez voir les photos, c’est vraiment sympa !

On peut y croiser beaucoup de choses inattendues, du genre des chaussures Crocs avec des pieds en forme de T-rex, des bracelets de la chance comme dans les années 1990, du café froid en canette, DSC01528des rubix’s cubes, des algues, une tonne de soupes instantanées, et j’en passe…

Je ressort avec pas mal de trucs imprévus à la base, mais utiles à la vie d’une étudiante (oui bon, sauf ces collants noirs dentelés avec des trous).

Mon repas de ce soir se compose donc d’une boulette de riz et d’un verre de lait. (je voulais me faire une omelette, quand je me suis rendue compte que je n’avais ni assiettes ni couverts).

J’étais en train d’écrire cet article, quand l’Allemande que j’ai croisé plus tôt dans les escaliers vient me voir en me proposant de sortir avec tout le groupe. « Le groupe » ? Je me rends compte que je suis arrivée dans les derniers, les autres sont là depuis le début de la semaine (mais ils ne suivent pas le même programme que moi, ça me rassure parce que moi on m’avait dit d’arriver soit le 8 ou le 9 donc euh voilà). Je me joins donc à la troupe, avec des rencontres internationales en anglais comme le veut une année d’étudiant à l’étranger. Je rencontre deux autres françaises. Ce sont bien les seules à ne pas avoir reconnu ma nationalité par mon accent… shame on me.

 

Voilà pour ces premières impressions ! ^^ Je serais sûrement moins bavarde plus tard…

6 réflexions au sujet de « L’AVENTURE COMMENCE »

  1. pour feter ton arrivee a tokyo, hier j’ai manger un bol de riz puis je suis aller faire du chopinge (tout comme toi), sauf que les temples berrichon y sont pas tres 神代文字.
    grosses bises @+

  2. C’est vrai ça ! On a vraiment l’impression d’y être, à peine les valises posées que t’es déjà dans les rues de Tokyo à nous faire partager tes premiers pas ^^

  3. Bien passionnant déjà. C’est de l’or, les premières impressions… Et là, tu racontes bien, on s’y croirait !!! Pas trop déphasée sinon ?

  4. Merci ! *rougit* Qu’est-ce que tu appelles « déphasée » ? Le décalage horaire ? Je ne me suis endormie hier soir que vers 4h du mat, mais après la fatigue je ne la sens pas trop… tant mieux !

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